Gianluca Briguglia

 

Un roman qui se passe lors du conclave qui succède à la renonciation de Benoît XVI.

Il y a un moment où l'on commente la prophétie de Malachie. D'abord en page 44, puis en page 52

108. Paul VI est désigné par Fiore dei fiori parce que sur son écu se trouve des lys, considérés comme les fleurs les plus nobles.

1'09. Jean-Paul I est lu comme De mediatate Lunae mais qu'il faut interpréter comme De media aetate Lunae, c'est à dire comme le temps moyen de la lune donc un mois.

110. Jean-Paul II est de labore solis comme celui qui provient de l'est 

111. Benoìt XVI la gloria dell'ulivo en référence au samedi saint, jour de naissance de Ratzinhger 

Et puis grande discussion au sujet d'un Pierre II dont on ne sait s'il est antéchrist ou pape. 

L'ultime phrase est ainsi retranscrite... 

In persecutione extrema sacrae romanae ecclesiae sedebit Petrus Romanus, qui pascet oves in multis tribulationibus; quibus transactis, civitas septicollis diruetur, et Judex tremendus iudicabit populum suum. Finis.

On aussi dit que ce Petrus Romanus n'est pas forcément un pape. Et qu'on peut même l'identifier avec le cardinal Tarcisio Pietro Bertone, né à Romano Canavese qui fait de lui un Pietro Romano. 

On ne sait pas si le troupeau sera dans les tribulations avec Pierre, ou exposé aux tribulations de Pierre. 

Le roman renvoie à Mysterium iniquitatis de Sergio Quinzio paru en 1995 qui raconte sous forme d'encycliques la fin du christianisme avec Pierre II qui déclare solennellement le dogme de la faillibilité de l'Eglise dans l'histoire du monde.